dimanche 18 octobre 2009

From The Morning *

J'ai l'impression que je commence à m'habituer à mon nouveau rythme, mi-estudiantin, mi-professionnel.
Je me lève tôt, et je rentre assez tard à la maison, mais étrangement je me sens moins fatiguée qu'il y a six mois quand je travaillais à temps partiel à cinq minutes de chez moi... Serait-ce dû au fait que cette fois j'aime ce que je fais ?

Il y a un moment que j'apprécie particulièrement dans cette nouvelle vie, c'est le matin. Passé le réveil en pleine nuit, et le froid qui me saisit en sortant de sous la couette, j'aime émerger en regardant les premières lueurs du matin apparaitre par la fenêtre de la cuisine.
Je m'éclipse ensuite sans trop faire de bruit pour ne pas réveiller Monsieur, et je prends ma voiture. Les quarante minutes qui s'ensuivent sont l'occasion idéale pour écouter, dans ma bulle, la musique qui m'accompagnera pour le reste de la journée.

Et la semaine dernière, les Benjamin Fincher m'ont fait un immense cadeau en m'envoyant leur nouvel album Where The River Goes.
Je ne pensais pas que le paysage dont je me délectais chaque matin pourrait avoir son alter ego musical.
Pourtant, au soleil levant, sur la route qui surplombe les collines encore emmitouflées dans la brume laiteuse, écouter cet album tombe comme une évidence. Les mélodies sont douces et cotonneuses, appuyées par des rythmiques électroniques presque désuètes (dans Under the Circumstances). Le violoncelle est toujours là, qui réchauffe l'atmosphère givrée, et la voix aérienne de JB fait décoller la voiture à cinquante centimètres du bitume.
La route avance, fluide comme cet album dont les morceaux s'enchainent sans temps mort, sans embouteillages, faisant apparaitre petit à petit les vallons dans la lumière du soleil rasant (avec St. Valentine).

Where The River Goes sortira le 9 novembre 2009. Si vous n'avez pas une jolie route à parcourir le matin, je suis certaine qu'il est tout aussi agréable de l'écouter au coin du feu (ou de son convecteur électrique !).


Benjamin Fincher - Under The Circumstances

Et en attendant que mon lecteur ne soit réparé, ou que j'en trouve un autre (ainsi qu'un hébergeur) vous pouvez découvrir quelques morceaux sur leur page Myspace.



* Nick Drake
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mardi 8 septembre 2009

Learning To Fly *


Pour moi le grand évènement de demain ne sera pas la re-sortie de l'intégrale des Beatles remasterisé-en-mono-et-stéréo-avec-plein-de-belles-photos-et-un-joli-boitier-noir-à-poser-sur-la-cheminée.

J'ai ciré mes chaussures, rangé mon bureau, acheté un cahier et un stylo neufs parce que demain je retourne à l'école !

A partir de demain, je vais enfin apprendre le métier pour lequel je suis faite -enfin j'espère.
Evidemment, à me faire de pareilles réflexions, je me mets un peu la pression, et j'ai un léger trac.
Premièrement parce que j'ai l'impression que cela fait 10 ans que j'ai perdu le réflexe d'apprentissage (oui, se plonger dans un texte et retenir son sens, voire pouvoir s'en servir ultérieurement), et ensuite parce que la moyenne d'âge de mes futurs camarades de classe tourne autour de la vingtaine que j'ai dépassée depuis un petit moment maintenant, et que je n'ai pas eu le temps de réviser mon "David Guetta Illustré" ou mon "Shakira Pour Les Nuls".
Par ailleurs, de graves questions me taraudent : Pour prendre la parole en classe, faut-il aujourd'hui lever le doigt, la main, ou effectuer un signe tecktonik ? Est-ce que tous les élèves vont se mettre à danser dans les couloirs comme dans High School Musical ? Est-ce que la photo de classe sera envoyée par email, ou publiée sur twitter et facebook ?
Sérieusement, voilà de quoi stresser avant même que mon cartable soit bouclé !

Une fois en cours, mon stylo rutilant à la main, je suis convaincue que tout ira bien, mais en attendant je ne sais même pas quoi me mettre demain !


Kate & Anna McGarrigle - Schooldays


* Pink Floyd
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mercredi 26 août 2009

Put The Book Back On The Shelf *


Il souffle comme un air de rentrée. Non seulement beaucoup sont retournés au travail, laissant derrière eux le farniente, les cartes postales et les bains de mer, mais en plus certains ont déjà des devoir à faire !
C'est le cas de Thierry, le Civil Servant, qui en bon élève a rédigé une belle rédaction sur le thème de ses lectures. Et parce qu'il ne serait pas juste qu'il soit le seul à travailler, il dénonce ses petits camarades inactifs pour les mettre au boulot !
C'est donc à mon tour de répondre à ce questionnaire. Il va pourtant falloir que je l'avoue publiquement : je ne suis pas une grande lectrice. Non pas que je n'aime pas lire (me plonger dans un bouquin formidable est un plaisir sans commune mesure), mais je trouve rarement le moment propice à l'ouverture d'un livre : je suis toujours en train de penser aux autres choses à faire...Et si je trouve le temps, c'est le livre que je ne trouve pas. Je ne sais pas si je suis terriblement exigeante ou simplement fainéante...
Néanmoins, voyons ce que je peux répondre à ces quelques questions !

Plutôt corne ou Marque page ?

En fait, aucun des deux. Je n'aime pas abimer les livres, et je perds toujours (en général dans un livre abandonné) les rares marque-pages que j'aie entre les mains.
Du coup, deux solutions s'offrent à moi : soit je retiens le numéro de la dernière page lue avant de refermer le livre (ce qui est risqué, parce que je n'ai pas une excellente mémoire, encore moins celle des chiffres), soit je le pose ouvert, à l'envers, ce qui n'est pas très pratique pour voyager avec...

As tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Oui ! Plein ! Et j'adore ça. D'abord parce que j'aime les cadeaux (ben oui je suis un être humain normal), ensuite parce que dans le fait d'offrir un livre j'aime la démarche de projeter en l'autre ce que l'on a aimé dans cet ouvrage.

Lis tu dans ton bain ?
Ca m'est arrivé. Mais pas des livres. Plutôt de vieux magazines de déco qui ne craignaient pas d'être complètement gondolés en un quart d'heure !

As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Oui. Je devais avoir douze ou treize ans, et dans une journée de vanité exacerbée j'ai entrepris d'écrire mon autobiographie ! Je me suis bien vite découragée en réalisant que jusque là je n'avais pas encore vécu assez pour n'écrire ne serait-ce qu'un seul chapitre !

Que penses tu des séries en plusieurs tomes ?
Indépendamment du fait que la dite série fasse très joli sur une étagère, ma fainéantise reprend le dessus quand il s'agit de commencer un livre dont l'histoire se finira dans un, deux ou cinq autres...

As-tu un livre culte ?
Pas un, mais plusieurs : le recueil Cinéma / Science Fiction ou L'Ecume des Jours de Boris Vian (beaucoup de Boris Vian en réalité), La Nuit Des Temps de René Barjavel, Une Prière Pour Owen de John Irving, ou encore Il Pleut en Amour de Richard Brautigan.

Aimes-tu relire ?
Pas forcément. Si ce n'est quelques passages qui m'ont marqués. Mais finalement, jamais un livre entier.

Rencontrer ou pas les auteurs des livres qu'on a aimé ?
Contrairement aux cinéastes (je vendrais père et mère pour rencontrer Ken Loach) ou aux musiciens (je me couperais une main pour oser parler à Neil Hannon s'il se trouvait à nouveau face à moi), l'idée de rencontrer mes auteurs favoris ne m'a même jamais effleurée. Peut-être parce que beaucoup sont morts...

Aimes-tu parler de tes lectures ?
J'aimerais surtout savoir le faire !

Comment choisis-tu tes livres ?
En général je me laisse influencer par mes proches qui me conseillent tel ou tel livre.

Une lecture inavouable ?
Je me replonge souvent avec délectation dans la lecture des Schtroumpfs quand je retourne chez mes parents. Et je n'ai pas vraiment honte !

Des endroits préférés pour lire ?
Mon lit. Le soir avant de dormir, mais surtout le matin au réveil : j'adore pouvoir commencer une journée doucement en me consacrant uniquement à l'histoire qui m'est racontée plutôt qu'à la journée qui m'attend.

Lire et Manger ?
J'ai déjà les mains occupées par un couteau et une fourchette, je ne vais pas maintenir le livre avec mon nez !

Livres empruntés ou livres achetés ?
C'est un peu comme pour les disques : j'aime avoir auprès de moi une trace physique des œuvres que j'aime. Alors je préfère acheter les livres ; Paradoxalement, certains de mes livres cultes ne sont même pas dans ma bibliothèque ! Mais je ne suis pas à une contradiction près.

As-tu déjà abandonné la lecture d'un livre ?
Oui. Mes étagères sont remplies de bouquins que je n'ai jamais finis. Mais je me dis régulièrement en passant devant que "peut-être, un jour...".

Tu tagues qui ?
Littlesa, parce qu'à force de découvrir des points communs avec elle, je me dis que justement, ses lectures pourraient aussi m'intéresser !
Coolbeans, parce qu'en dehors de sa passion pour Watchmen, il m'a fait découvrir Brautigan. Je suis donc convaincue qu'il y a autant de livres que de disques passionnants chez lui !
Raph, parce que ses posts me font hurler de rire devant mon écran, et qu'écrire avec un tel talent ne peut pas être totalement inné !

Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a pas de raison que je sois la seule à bosser.

Finalement, j'en ai eu des choses à dire pour une "petite lectrice"... Je suis à la limite d'avoir la crampe de l'écrivain !

*Belle and Sebastian
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dimanche 9 août 2009

All Together Now*


J'avais oublié à quel point j'aime recevoir.
C'est l'été et la saison des vacances est propice au temps passé ensemble. Dorénavant la maison est aussi idéale pour ça : suffisamment grande pour loger les amis, suffisamment ouverte pour mettre le nez dehors dès que le soleil montre le bout de son nez.

Alors, quel bonheur de préparer la maison pour accueillir les amis qui s'annoncent ! C'est un peu comme de se choisir une robe et se maquiller pour une soirée : je veux faire les choses bien pour être pimpante.
Avant leur arrivée, j'imagine quels bon repas nous allons partager, quels desserts je vais leur concocter, quelles balades nous allons faire, quelles soirées de longues discussions nous allons passer, quelles difficultés nous aurons à allumer le barbecue, et le bonheur de les avoir encore au petit déjeuner que nous prendrons au soleil sur la table remplie de confitures, pain et croissants...

Le bonheur, finalement ce n'est pas bien compliqué : un endroit où il fait bon vivre, des brochettes et de la confiture, et un matelas par terre !

Fruit Bats - My Unusual Friend


Persephone's Bees - Nice Day


The Lovin' Spoonfull - Daydream



*The Beatles - All Together Now
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lundi 27 juillet 2009

Here In Heaven *


Il aura fallu que je quitte mon studio parisien pour une petite maison et son bout de jardin pour m'en rendre compte : je ne suis qu'un minuscule point sur Terre. Un point parmi des milliards d'autres qui ont tous quelque chose à dire, ou quelque chose à faire. C'est en quittant la fourmilière parisienne que je réalise que tout bouge, tout le temps et partout.

Quand on blogue, on se sent unique, particulier, et parfois (dans des moments de délire égocentrique) le centre du monde parce qu'on a écrit quelques lignes que l'on a estimées suffisamment intéressantes pour être publiées et lues par d'autres. C'est une étrange démarche que de bloguer. Sous un prétexte de partage (de musique, d'opinion, de savoir-faire etc.) on se regarde beaucoup le nombril... D'ailleurs que suis-je en train de faire ici-même ? Loin de moi l'idée de faire une auto critique. Je sais bien que c'est ainsi que fonctionnent les choses : un blog qui ne serait pas lu n'aurait que peu d'intérêt (comme un film jamais diffusé, une toile jamais exposée, ou une musique jamais écoutée). Néanmoins aujourd'hui, je réalise la place qui est la mienne sur la blogosphère : un tout petit point perdu dans l'immensité de la planète virtuelle (ce qui me donne une certaine forme de liberté finalement). Et pour autant je ne me sens pas seule, bien au contraire, je me sens comme faisant partie d'un tout, une composante à part entière du monde.

Il aura donc fallu que je m'isole dans un minuscule hameau pour trouver ma place parmi les autres !


Gomez - See The World


Peasant - Be Free



* http://www-v3.deezer.com/listen-2296092
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jeudi 16 juillet 2009

Over The Hills And Far Away


Les valises sont posées. Enfin.

Ma nouvelle maison est à peu de choses près comme je la rêvais : petite, une façade en bois, et un jardin qui n'attend que d'être animé de quelques fleurs et légumes...
Quand on passe d'un studio à une maison (même petite) il y a un certain temps d'adaptation. On se retrouve perdu, à ne pas savoir vraiment dans quelle pièce va aller tel ou tel objet ; Forcément, avant tout était dans la même pièce, c'était plus simple !
Une fois tout déballé, le plaisir est d'imaginer et de créer des ambiances propres à chaque pièce. Celle du bureau est évidente : l'affiche des Beatles en maillot de bain, le tapis à fleurs et l'affiche rose et verte de Pink Floyd y ont tout à fait leur place.

Mais comme dans tout déménagement il y a eu un imprévu, et non des moindres... L'ordi a rendu l'âme, et avec lui toute cette musique que je n'avais pas pris le soin de sauvegarder depuis plus d'un an. Ca m'apprendra, inconsciente que je suis. Du coup je ressors mes vieux CD de sauvegardes que je créais rigoureusement à l'époque où je n'avais rien de mieux à faire.
Je fais un drôle de bond dans le passé, mais un petit bond. Avant, ce que j'appelais mes vieilleries c'était Les Beatles, Led Zep, ou America. Entre temps j'ai écouté tant de choses (réellement récentes ou non) qu'aujourd'hui, ce sont The Kooks, The Guggenheim Grotto ou The Pipettes qui me paraissent lointains...

C'est un peu étrange de commencer une nouvelle vie en se penchant sur le passé. Mais c'est plutôt agréable. La maison devient douillette.

Michael Talbott & The Wolfkings - Goodnight


Mark Wilson - Stones And Sticks


Petra Haden - God Only Knows

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samedi 6 juin 2009

Tsietsi


J'ai piqué l'idée chez MrMeuble et Coolbeans : une espèce de "Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirais qui tu es".
Parfois mon interprétation est très personnelle, d'autres fois ça tombe à coté, mais c'est aussi quelques fois drôle !

1. Put your music player on shuffle.
2. For each question, press the next button (ONLY ONCE!!!) to get your answer.
3. YOU MUST WRITE THAT SONG NAME DOWN NO MATTER HOW SILLY IT SOUNDS - even if it is incredibly embarrassing.
4. Tag 15 friends who might enjoy doing the same as well as the person you got the note from.


1/ If Someone Says "Is This Okay", you say...
Rita Mitsouko - Don't Forget The Night

2/ What Would Best Describe Your Personality ?
One-Two - Where's My Head At ?
Ma psy me pose la question chaque semaine.

3/ What Do You Look For In a Guy/Girl ?
Cold War Kids - Dreams Old Men Dreams
Cinq ans d'écart c'est pas si vieux quoi !

4/ How Do You Feel Today ?
The Doors - Not To Touch The Earth
Y'avait un de ces vents !

5/ What Is Your Life's Purpose ?
CSS - Let's Make Love And Listen Death From Above
Ca me conviendrait assez oui...

6/ What Is Your Motto ?
I am Kloot - Suddenly Strange
Bizarre vous avez dit bizarre ?

7/ What Do Your Friends Think Of You ?
Abigail Washburn - Journey Home
Voyager en restant à la maison (plantée devant l'ordi), oui ça colle aussi !

8/ What Do You Think About Very Often ?
Orouni - A Greased and Golden Palm
Aaah la gloire du festival de Cannes...

9/ What is 2+2 ?
Farryl Purkiss - Better Days
Quatre jours de vacances valent mieux que deux. CQFD

10/ What Do You Think Of Your Best Friend ?
Leonard Cohen - The Partisan
Révolution ! Révolution révolution !

11/ What Do You Yhink Of The Person You Like ?
Air - Once Upon A Time
Forcément une histoire de prince charmant...

12/ What Is your Life Story ?
Poney Express - Les Avalanches
Je tombe, je tombe, je tombe... souvent.

13/ What Do You Want To Be When You Grow Up ?
Department Of Eagles - Waves Of Rye
Mais mes parents on voulu que je fasse Arts Du Spectacle (c'était plus sûr).

14/ What Do You Think When You See The Person You Like ?
Andrew Bird - Ouo
C'est la façon dont j'exprime mon ébahissement !

15/ What Do Your Parents Think Of You ?
Bel Canto - Birds Of Passage
Pas plus de 2/3 jours...

16/ What Will You Dance To At Your Wedding ?
Brighton MA - Old Parked Car
Ca ne pourrait pas être autre chose qu'un cliché beauf ?

17/ What Will They Play At Your Funeral ?
Pale Young Gentlemen - The Crook Of My Good Arm
... Si vous voulez, de toutes façons je suis morte, alors mon bras, je m'en bats l'oeil...

18/ What Is your Hobby/Interest ?
Weinland - The Devil In Me
Diabolique et narcissique, c'est tout moi !

19/ What Do You Think Of Your Friends ?
Sufjan Stevens - Do You See What I See ?
Vous m'étonnerez toujours...

20/ What's The Worst Thing That Could Happen ?
Supergrass - When I Needed You
Mais maintenant ça va, je sais mettre un lecteur sur mon blog toute seule.

21/ How Will You Die ?
Cocoon - On My Way
Ca me va.

22/ What Is The One Thing You Regret ?
Tsar Shate II - Did You Ever Wear A Dress ? (My King)
Oui, mercredi j'aurais aimé, et puis non. Dommage.

23/ What Makes You Laugh ?
The Kinks - Peoples Take Picture Of Each Other
Surtout qu'ils risquent de ne prendre que des appareils photos en photo. C'te blague !

24/ What Makes You Cry ?
David Byrne & Brian Eno - The River
Ah ? Bon.

25/ Will You Ever Get Married ?
Ennio Morricone - Le Bon, La Brute et le Truand
Le tout est de choisir...

26/ What Scares You The Most ?
The Beatles - I Want To Hold Your Hand
... Mais j'ose pas...

27/ Does Anyone Like You ?
Gomez - Natural Selection
Je vis entourée de hyènes affamées...

28/ If You Could Go Back In Time, What Would You Change ?
Beirut - Postcards From Italy
Indispensable !

29/ What Hurts Right Now ?
Inlets - Roots On Sidewalks
C'est dangereux ces machins là !

30/ What Will You Post This As ?
Tsietsi - The Middle East
A vos souhaits !
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vendredi 5 juin 2009

Changes


C'est ça un chantier : ça bouge, ça évolue.
J'essaye certaines choses, puis d'autres, je me lasse, j'expérimente, je rate, et je recommence.

Cette fois le top départ est lancé. Adieu Paris !

Et bienvenue à Rennes.
Je vais arriver juste pour les Tombées de la Nuit...
En Août un petit tour à la mer et à la Route du Rock.
En septembre, je ferai peut-être un petit saut au Festival de St Nolff (bien plus au sud...).
Avant Noël ce sera les Transmusicales.
Et en janvier, le Festival Travelling...


On m'a demandé la semaine dernière si l'animation parisienne n'allait pas me manquer.
Je ne crois pas, non.


Tunng - Jenny Again
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mercredi 27 mai 2009

Le jardin extraordinaire


Des mois que je n'avais pas quitté Paris !

Et le weekend dernier je suis allée à Walnut Grove (pour ceux qui me suivent depuis longtemps, j'en avais déjà parlé ici).
Un véritable scénario de film : le soleil brillait, les grillons chantaient, les iris et l'aubépine embaumaient, le coq faisait ses vocalises, les salades commençaient à sortir, et la jument attendait sagement son petit...
Charles Ingalls a préparé une belle tarte aux pommes pour l'occasion et Caroline a désherbé son parterre de fleurs (c'est un couple moderne qui n'hésite pas à inverser les rôles, voyez vous !).

Avec la chaleur qu'il a fait, le temps avançait au ralentis : on pouvait prendre le temps le matin d'un long petit-déjeuner, on pouvait trainer un peu pour profiter du doux soleil matinal, ou aller dire bonjour aux poules. Après le repas, on faisait un grand tour de jardin puis une sieste, et au réveil nous prenions une tartine de confiture à la rhubarbe. Et la vie continuait, tranquillement, jusqu'à la tombée du jour...

Le soir nous sommes mêmes sortis en ville, pour aller dîner dans un restaurant tenu par des cow-boys et des indiens (c'est aussi une région très ouverte sur la question des relations cow-boys / indiens).

Entre les merles, les grillons, le coq et le vent dans les arbres il ne manquait plus qu'un élément : la musique de ce film bucolique...

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mardi 26 mai 2009

Mon légionnaire

Il était mince, il était beau
Il sentait bon le sable chaud mon légionnaire
Y'avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds de la lumière


Le clip du nouveau single de Julien Doré est sorti : Les Bords de Mer (son titre le plus "chanson française torturée", donc loin d'être ma préférée, mais peu importe).

Comment résister au chant des sirènes ?


Julien Doré - Les Bords de Mer

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mardi 5 mai 2009

Fight For Your Right (To Party)


Dans mon travail je suis plutôt sage. Je me plie aux exigences de mes employeurs sans broncher, je suis souriante, consciencieuse, efficace et appréciée je crois.
D'ailleurs, aussi bizarre que cela puisse paraître à certains, j'aime bien mon boulot de standardiste. J'aime aussi le fait de bosser à 5 minutes à pied de chez moi, et de travailler auprès de gens vraiment agréables.

Mon seul souci, ce sont mes conditions de travail. Pour être claire, je ne suis qu'un prestataire de service. Je suis embauchée par la société X qui m'a placée sur le site de la société Y.

Déjà, il y un an et quelques mois, quand j'ai signé mon contrat, j'avais tiqué sur quelques éléments : - Ah l'entreprise propose une mutuelle ? Formidable ! Mais en fait j'en ai dejà une... une moins cher. Ah je suis quand même obligée de la prendre celle là? Même si elle coûte 52 euros par mois ? Ah Bon... Ca va quand-même drôlement amputer mon salaire...
- Ah, mon salaire est fixé sur une base de 130 heures par mois ? Ca veut dire quoi ? C'est une moyenne du nombres d'heures travaillées par mois. Ca veut dire que (par exemple au hasard) au mois de mai, étant donné que le 1er et le 8 je ne travaille pas et bien je suis amputée du nombre d'heures non travaillées. Idem pour le mois de février (je ne travaille que 28 jours, je ne suis pas payée de la totalité de mon salaire mensuel...). Ca veut dire aussi que s'il y a des mois de 32 jours je suis payée en plus évidemment. C'est étonnant, mais dans ce sens là, c'est nettement moins marquant !
- Ah et le fameux lundi de pentecôte... la "journée de solidarité"... depuis le fiasco de 2008, il parait que chaque entreprise agit comme bon lui semble pour cette journée. Certaines la placent un autre jour dans l'année, d'autres la répartissent en plusieurs heures voire quarts d'heure... beaucoup ont finalement décidé de l'offrir à leurs salariés. Chez X, non. Chez X, si le site Y où nous sommes postés ferme ses portes ce jour là, nous sommes priés de prendre un jour de congés payés (pas payé) pour combler l'absence, ou bien de rattraper en heures complémentaires.

Tous ces détails matériels ne seraient pas si pesants si les rapports avec nos supérieurs étaient au moins respectueux. Non. Il ne faut pas y compter. Mais c'est évidemment assez pernicieux et il est impossible de se plaindre réellement...
Un exemple concret : en un an et demi j'ai été absente pour maladie (une vraie officielle, sponsorisée par un médecin) deux fois seulement. Je n'ai pas l'impression d'abuser des arrêts maladie, donc. J'ai appelé le siège de ma boite selon une procédure stricte pour prévenir de mon absence : du fond de mon lit, fiévreuse et nauséeuse, je me suis fait recevoir comme la pire des fainéantes qui mettait en péril le bon fonctionnement de mon entreprise. Ou comment faire culpabiliser d'aller mal... A l'inverse, il nous est régulièrement demandé de faire des heures supplémentaires... Une heure, deux heures, des "totales"... J'ai oublié de vous dire que nous ne travaillons pas à temps plein (en ce qui me concerne, ce n'est pas par choix), mais 6h par jour, en binôme, et quand notre binôme doit s'absenter, ma chère boite n'a aucun scrupule à nous demander de bosser 8h, 10h voire 12h d'affilée. Oh, bien sûr, si nous travaillons 12h, ils vont "essayer de s'arranger" pour que nous ayons une heure de pause déjeuner... ! Trop aimable !

- Ah, deux minutes de retard et on se fait rappeler à l'ordre par la pédégère ? Pardon madame...

- Ah les congés sans solde sont totalement interdits ? Ok sympa.

- Ah je suis travailleur handicapé et je n'ai pas le droit de stationner sur le parking du site où je travaille ? C'est la meilleure ! (Bon là j'ai râlé, faut pas exagérer hein !)

Je pourrais encore évoquer des tonnes d'exemples de "petits riens" que j'estime plus que limites, mais qui sont pourtant légaux... Mais je pense qu'une liste exhaustive serait inutile.

Alors au cas où quelqu'un aurait envie de me sauver de là, je cherche un boulot de standardiste, d'assistante (un truc dans le genre) à plein temps à Clermont-Ferrand, Nantes ou Angers. Monsieur et moi quittons la région parisienne. A bon entendeur...!

Voilà un post qui n'interessera que mon collègue et peut-être ma famille (qui connait dejà tout ça par coeur), mais au moins je me suis lâchée, et ça fait du bien de déverser sa colère ! Rogntudjuuuu !


Jorane - Work#3

Le mardi 5 mai 2009 à 12h47

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vendredi 10 avril 2009

Dreams are my reality


Je ne connais quasiment pas Randy Newman.

Tout ce que je connais de lui c'est une seule chanson, "Short People", que j'adore. Je n'avais jusque là pas eu l'occasion ou l'idée de me pencher d'un peu plus près son son cas.
Heureusement, mon inconscient est là pour me rappeler les choses importantes. C'est ainsi que cette nuit j'ai rêvé de lui.
Incroyable !

Dans mon rêve, je connaissais bien sa discographie, j'avais même quelques disques de lui... Et d'ailleurs, j'en écrivais un post sur ce blog (et la fiction rejoint la réalité... bienvenue dans la Quatrième Dimension, tududududu...). Mon rêve était assez décousu -tout comme ce post. Je me souviens surtout d'une joie immense en sortant un disque vinyl de sa grande pochette bleue (un peu comme cette pochette de Donovan) où son visage apparaissait, en flou artistique (du plus bel effet) : il avait donc le visage et les cheveux très longs, comme le chanteur de Kiss pas maquillé. Bref, il ne se ressemblait pas du tout ! Oui, parce qu'évidemment j'ai vérifié ce matin : il a plutôt les cheveux courts et frisés et le visage rond... tout faux !

Le plus étrange dans cette histoire c'est que je me suis levée ce matin en ayant une chanson dans la tête (comme chaque matin, rien d'anormal), que j'ai immédiatement attribuée à Randy Newman, sans savoir si réellement c'était une des siennes.
Dix minutes avant de partir travailler, n'y tenant plus, j'ai ouvert deezer pour savoir à quoi ressemblaient d'autres morceaux de Randy, et si, par miracle le morceau que j'avais en tête était effectivement de lui.
J'ai découvert une tonne de titres plutôt jazzy, avec une voix de crooner désabusé qui m'a immédiatement tapé dans l'oeil (dans l'oreille, bon). Joie. Bonheur ! (petit beurre)
En revanche je n'ai pas retrouvé dans ces titres là le morceau que j'ai toujours en tête d'ailleurs. Et si ça se trouve c'est du Steevie Wonder... Hum.

Quoi qu'il arrive, cet après midi, je me plonge dans la discographie de Randy Newman. Comment ai-je pu passer à coté de lui ?!


Randy Newman - Short People

Le vendredi 10 avril 2009 à 10h36
(penser à ne pas écrire de si bon matin, c'est un peu n'importe quoi...)

EDIT
Papa, Maman, vous le connaissez, c'est lui qui interprète le générique de Monk.

Sinon, je n'ai toujours pas identifié le morceau que j'avais en tête ce matin, mais je ne désespère pas...

A part ça, chers lecteurs, si vous avez des conseils à me donner pour savoir quels albums écouter en particulier, je suis toute ouïe.
Merci !
Le vendredi 10 avril 2009 à 17h04
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mercredi 8 avril 2009

I can't get no...



Je suis déçue.
Décue.
Déçue.
Déçue.

Il y a quelques jours j'ai acheté un jean. Certain(e)s le font très régulièrement. Moi cela ne m'était pas arrivé depuis 15 ans au moins !

Je ne portais pas de jean parce que j'avais décrété (et je décrète énormément en matière de vêtements) que ça ne m'allait pas. Si la coupe n'est pas comme ci, ou si la taille n'est pas comme ça, ou encore si les poches ne sont pas là, "ça ne me va pas !" (na). Je ne suis pas particulièrement la mode, je suis toujours plus ou moins en décalage.

Comme je trouve que ce qui sort en ce moment (quel que soit le moment d'ailleurs, c'est ça la mauvaise foi) est moche et de toutes façons ne me va pas, et bien je traine les mêmes guêtres depuis des lustres (certaines confectionnées par ma propre mère !).

Bref, ma garde robe n'étant pas digne de la working girl parisienne et un peu (mais pas trop) branchée que je suis, il était grand temps que j'investisse dans le classique des classiques : le jean.
Premier écueil : je déteste faire les magasins. Qu'à cela ne tienne, je ferai mon shopping au chaud chez moi de mon ordinateur ! Pas de problème de nana hystérique qui hurle à la vue du nouveau top qui vient de sortir (oui on ne dit plus t-shirt ou chemise, c'est ringard), pas de contorsion dans une cabine d'essayage au rideau toujours trop court, pas de fond sonore radiophonique crachouillant une soupe qui reste dans la tête jusqu'à la fin de la journée, et surtout pas de copine bien intentionnée qui essaye de me persuader de ce pantalon moulant m'irait comme un gant.
Me voilà plantée devant le site d'un magasin de vêtements qui propose de choisir la coupe du jean que l'on cherche. Euh... Slim ? Bootcut ? Flare ? Bon, slim je vois, je connais les BB Brune moi madame ! Bootcut en revanche ça se complique... mais heureusement il y a un dessin pour illustrer ladite coupe : les chevilles ont l'air élargies. Flare me laisse perplexe... je ne vois pas vraiment de différence avec la coupe précédente si ce n'est que c'est un tout petit peu plus large... Ca doit être une subtilité d'initié...
A ce stade, je réalise que je vais passer pour une ignare vêtue de toile de jute depuis 15 ans. Et la suite ne va rien arranger.

Perdue devant un choix aussi immense, je me suis tournée vers l'initiateur de cette démarche, celui qui m'a répété tant de fois "Mais tu sais, je t'assure, le jean ça t'irait très bien. ", ajoutant même "tu te fais de fausses idées...", j'ai nommé Monsieur.
Et nous voilà à parler chiffons, teinte de toile, coupe, ceinture, revers ! Et tout ça n'était même pas surréaliste...
J'ai finalement arrêté mon choix après de longues hésitations.
Il ne restait plus qu'à attendre quelques jours que l'objet tant convoité et discuté arrive.

Et il est arrivé.
A plat sur le fauteuil il avait une bonne tête.
En l'enfilant j'ai commencé à avoir des doutes.
L'épreuve du miroir fut fatale : la taille très très très basse (autant dire fesses hautes) m'a subitement tassée (j'avais l'impression d'être à la fête foraine devant un miroir déformant), j'avais la sensation que je pouvais perdre ce pantalon à tout instant parce qu'en plus il baillait derrière. J'étais catastrophée.
Monsieur ne m'a pas vraiment crue quand je lui ai dit ma déception. Il a même tenu à ce que je lui montre ce désastre.
Il a vu.
Il n'a rien ajouté.
Je n'ai donc toujours pas de jean.

Je suis déçue, déçue, déçue !


Rufus Wainwright - Do I Disappoint You

Le 8 avril 2009 à 15h08
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vendredi 27 mars 2009

Don't Give Up


Chers amis,

L'heure est grave.
Le fleuron de la composition bloggesque est en crise !
Coolbeans a le blues...

En plein rythme de de croisière, alors qu'il avait entrepris depuis octobre 2006 (quand-même) de nous faire la liste critique et exaustive de ses disques, Coolbeans semble s'être découragé...

Il est vrai que la mission est éprouvante : chaque jour -ou presque- il lui faut réécouter un disque attentivement, et pas simplement d'une oreille distraite.

Chaque jour, il doit trouver des réflexions intéressantes à fournir. Et quand on doit se taper de l'electro allemande achetée apparemment un soir d'abus de bière, le challenge est d'autant plus difficile...

Chaque jour, il doit mettre en forme ses pensées, en quelques lignes ou quelques paragraphes.

Chaque jour, et parce qu'il sait que ses lecteurs sont de grands enfants, il nous fait jouer. Il nous crée une énigme souvent tarabiscotée ayant un lien plus ou moins éloigné avec le disque du jour.

Et chaque jour, tel un scénariste des plus grandes séries américaines, nous avons droit au cliffhanger : l'indice improbable qui nous permettra peut-être de deviner le disque du lendemain !

Vous le voyez, sa tâche est immense, surtout que sa discographie n'est pas franchement petite ! Imaginez plutôt : depuis le début (octobre 2006 donc), il n'en est qu'à la lettre D. D'autres se seraient sûrement essoufflés bien avant lui...

Coolbeans s'est saigné aux quatre veines pour nous !

Alors aujourd'hui c'est à nous de lui montrer qu'on ne veut pas qu'il nous quitte !
Je lance officiellement le Tombouctou-sans-mariachithon.

Faites vos dons ici, laissez un commentaire, le plus beau que vous ayez jamais rédigé, c'est pour la bonne cause.
Plus nous trouverons d'arguments pour l'encourager, pour la recherche avancera.. euh enfin, plus nous aurons de chance de revoir Coolbeans ! Mo-bi-li-sez vous !

A vot' bon coeur m'sieurs dames !

Scott Walker - Mathilde

le 27 mars 2009 à 10h16
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mercredi 25 mars 2009

Vite fait

Les aventures de Gomez coincés dans leur autocar, c'est évidemment sur Twitter que ça se passe !


Gomez - How We Operate

le 25 mars 2009 à 18:12
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lundi 23 mars 2009

Antisocial


Ce qu'il y a de formidable sur internet c'est son immédiateté, tout le monde en convient.

Il y a aussi des sites très à la mode que l'on appelle des réseaux sociaux tels que MSN, facebook ou twitter qui permettent une chose absolument fabuleuse aux filles comme moi (oui, je sais j'ai 32 ans, je devrais dire "femme", mais vu la suite de mes propos, le mot femme serait quelque peu ridicule) : l'assouvissement de notre besoin irrépressible de parler !

J'ai toujours été bavarde. C'était d'ailleurs un des seuls reproches que m'ont toujours fait mes professeurs (ça et mon blocage en maths, mais c'est une autre histoire). Alors quand on est à l'école avec ses copines toutes aussi bavardes, tout va bien. Mais quand on finit par grandir, et avoir un travail sérieux (oui parce qu'assistante réalisateur, c'est vraiment un métier de fainéant d'intermittent !) on a donc un certain standing à tenir.

En l'occurrence, étant hôtesse d'accueil bilingue (hum) dans une société où les mots "allô" et "d'accord" sont proscrits (car considérés comme trop familiers...!), je n'ai que peu l'occasion de copiner voyez-vous. Je reste donc des heures entières à accueillir peu de gens et à répondre à peu d'appels. Je travaille dans ce qu'on appelle une planque.
Mon échappatoire est donc internet, grâce auquel je retrouve tous mes amis (ou presque) avec qui je peux discuter de manière plus ou moins instantanée.

Il y a évidemment MSN (ah non on dit ouindose lailleve messainejeur), pour les discussions quasi téléphoniques puisqu'on se répond en direct.

Vient ensuite facebook et son bric à brac de fonctionnalités toutes plus inutiles qu'improbables (mais parfois très drôles), où l'on s'envoit des cadeaux virtuels comme une chanson de Tom Waits ou un cendrier-coquille-st-jacques, où l'on fait des tests indispensables pour savoir quelle saison l'on incarne, ou quel personnage de notre série favorite nous correspond le plus. Mais tout ceci n'est que le support à l'activité principale sur facebook : le commentaire. Toute action sur ce site est répertoriée et nous sommes invités à commenter les photos, les tests, et les status (un message qui annonce ce que l'on pense ce que l'on fait à l'instant ou on l'écrit) de nos amis virtuels ou pas.

J'ai réalisé que ce qui m'amusait le plus dans facebook, c'était la possibilité de dire tout et (surtout) n'importe quoi à tous mes amis en même temps, bien plus que de faire 18 tests psychologiques par jour ou de recevoir et d'envoyer des "points cool".
Un peu... beaucoup influencée par une amie aussi geek que moi, je me suis donc penchée sur le cas twitter. Contrairement à facebook et à sa débauche d'applications twitter ne sert qu'à une chose : se tenir au courant et informer, à quel que niveau que ce soit : que fait donc Dieu à l'heure actuelle ? Quel est la dernière dépèche AFP ? Est-ce que mon amie Brunehilde a réussi son gâteau ? Et moi d'ajouter à quel point le temps est long au boulot, ou quelle pensée profonde traverse mon esprit (je n'en ai pas encore eu pour le moment, je vous tiendrai au courant).

Attention ! Notez bien que si je passe d'un outil à un autre, je n'en abandonne aucun ! Et c'est ainsi, que le soir en rentrant à la maison je ne passe pas trois heures au téléphone et je ne soule pas (trop) Monsieur en lui racontant ma (vide) journée de travail.



People In Plane - If You Talk too Much (my head will explode)

le 23 mars 2009 - 17h40
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mardi 17 mars 2009

Sunny Afternoon


Il fait beau, il fait bon, alors on se sent plus dynamique, on ouvre les fenêtres et on se dit que l'air est drôlement plus sain dehors !

Voilà l'occasion idéale pour faire le grand ménage de printemps : poussières, aspirateur, récurage de gazinière, récurage de baignoire, serpillère, aération de matelas (dont l'opération consiste à ôter tous les draps et à laisser la fenetre ouverte faire son oeuvre), capture d'araignées (et de leur toiles) au plafond (la technique ici est très élaborée : un plumeau consciencieusement scotché à un manche à balai et les araignées tremblent !).
Mais une telle activité ne s'organise pas totalement à la légère...
Pour passer l'aspirateur en rythme, manier le plumeau avec grâce ou se donner du courage pour aborder le cas "gazinière encrassée", il est indispensable d'avoir LA musique prévue à cet effet.

Découvrez Tally Hall!

Alors forcément, point de Radiohead de Sigur Ros ou d'Elliott Smith dans cette playlist. Il ne faudrait pas que l'on s'endorme ou pire que l'on se décourage devant l'ampleur de la tâche. L'idéal étant de trouver une suite de morceaux aux mélodies assez efficaces, au rythme clairement entraînant, en alternant les morceaux connus par coeur -pour le plaisir de les chanter à tue-tête- et ceux permettant de ne pas tomber de l'escabeau... Tout un art !

Finalement, je me demande si je n'ai pas passé plus de temps à choisir les morceaux parmi ma discothèque, qu'à réellement faire le ménage...

Quand enfin tout est terminé, ou plutôt quand on décide que ça suffit pour cette fois et que l'on peut s'arrêter, on contemple le résultat, respirant ce mélange d'odeurs de javel, de fleurs des bois synthétique et de crème à récurer. On s'effondre alors, les pieds au soleil en écoutant une toute autre sélection musicale dont je vous parlerai une prochaine fois : une musique pour une bonne sieste.

le 17 mars à 16h21
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vendredi 13 mars 2009

Ici Paris


Je crois que je suis devenue une véritable parisienne... à mon corps défendant.
Outre mon stress et mon impatience généralisés, je réalise qu'au bout de 10 ans de vie parisienne, je me fonds dans la masse...
Je marche vite dans la rue sans raison.
Où que j'aille en voiture, je sais que je dois prévoir une heure entière (minimum) en comptant les embouteillages et le temps de trouver une place où se garer.
Je trouve stupéfiant qu'un commerçant soit sympathique et me demande des nouvelles.
Je n'ai jamais mis les pieds sur la Tour Eiffel en 10 ans.
Me balader le weekend dans une forêt traversée par une autoroute est un grand bol d'air.
Je râle, je peste en n'importe quelle circonstance.

Pire : quand je me retrouve à la campagne, la moindre abeille, le moindre bourdon me rendent hystérique !

Il faut que je fuie Paris, vite VITE VITE !!!


Julien Doré - Soirées Parisiennes


Adam & The Ants - Young Parisians

le 13 mars 2009 à 9h52
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mardi 10 mars 2009

Dream a little dream of me


Parfois je fais des rêves réellement étranges.

Cette nuit par exemple, je me retrouvais dans la rue avec pour mission, trouver un vendeur de poulet roti à la sauvette, afin d'offrir une aile à un ami pourtant végétarien.

Me voilà en pleine course pousuite derrière un type qui trimballe ses poulets et son four portatif, essayant de me fuir à tout prix. J'ai la tête d'un flic moi ?

Et mon végétarien d'ami m'assurant que vraiment, ce n'est pas très grave... (tu parles !)
C'est que j'y tenais moi à cette aile de poulet ! Je voulais tant qu'il y goûte (persuadée que le fait de manger ça le réconcilierait définitivement avec la viande, naïve que je suis !)...

Docteur Freud trouverait sûrement une signification tordue à ce rêve ! Moi, là, je ne vois pas...

Je me suis simplement réveillée avec un air incrédule mais n'ayant pas du tout envie de manger du poulet !


Sean Lennon - Dead Meat

le 10 mars 2009 à 12:12
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dimanche 8 mars 2009

The sound of silence


J'habite en région parisienne. Pas très loin du boulevard périphérique. Au cœur de la cité, du brouhaha continu et de l'animation me direz-vous.

Pourtant chaque dimanche matin la ville, mon quartier, ma cour, mon appartement sont parfaitement silencieux. C'est à croire que tout le monde est parti, que je suis seule au monde.

Je savoure ce moment plus ou moins long où tout le monde dort encore. Je suis au fond de mon lit, et je n'ai pas envie de me lever. Plus tard, je prendrai un bouquin, ou j'irai peut-être préparer un café.

Mais pas là.
Pour l'heure j'écoute ce calme en pensant à ce que sera la journée et en regardant Monsieur dormir paisiblement.

J'aime les dimanches matin, mais je déteste les dimanche soir !


Scott Matthews - Earth To Calm

le 8 mars 2009 à 19h09
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vendredi 6 mars 2009

Si j'avais un marteau


Je me replonge avec une déléctation non dissimulée dans ces indispensables outils qu'utilise tout blogger bricoleur qui se respecte.

Evidemment la première chose à installer sur la porte d'entrée, c'est le judas : un compteur de statistiques qui me dira combien de gens sont passés voir l'avancée des travaux, d'où ils venaient, combien de temps ils sont restés, et quelles pièces ils ont visité...

Ensuite, pour travailler dans une ambiance sympatique une petite radio est posée dans un coin, un peu braillarde, certes, mais pour chanter à tue-tête en posant la moquette c'est bien suffisant !

Et puis, affichée près de la porte, une liste de contacts utiles : les amis qui nous soutiennent quand on se décourage, la famille pour les conseils avisés (mais agaçants un peu tout de même), les pompiers en cas d'oreille collée à la glue sur le plan de travail (si si, ça doit pouvoir arriver), et le cinéma le plus proche parce qu'il n'y a pas que les clous et les vis dans la vie !

Et à propos de vis...





La Vis (de Didier Flamand) 1/2






La Vis (de Didier Flamand) 2/2

le 6 mars 2009 à 9h57
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jeudi 5 mars 2009

The Word



chantier
nom masculin (latin cantherius, cheval hongre, puis support)

Endroit où sont entassés ou travaillés des matériaux de
construction.
Terrain, endroit où l'on procède à des travaux de réparation ou de
construction.
Familier. Lieu en désordre : Quel chantier !
Chantier naval, lieu de construction des navires.
En chantier, en travaux : L'appartement est en chantier.
Mettre, avoir un ouvrage en chantier, en commencer l'exécution, être en
train de le réaliser.
[Encyclopedie Larousse]

C'est un nom dont la poésie n'est pas évidente, il faut bien l'admettre. La sonorité même du mot n'est pas vraiment séduisante. Pourtant j'aime ce qu'il signifie et que l'on peut lire plus haut : l'idée d'un désordre provisoire lié à quelque chose qui se construit me correspond assez.

Je ne suis pas encore dans ce désordre (même s'il est programmé), mais je suis pressée de m'y (re)plonger. J'ai longtemps vécu dans des maisons qui se sont construites au fur et à mesure, une pièce par ci, un coup de lait de chaux par là. Je crois que mes parents étaient (et je les soupçonne de l'être encore) d'insatiables constructeurs / décorateurs / rêveurs de maison. C'est alors comme une madeleine de Proust pour moi : cette ambiance un peu poussièreuse, l'odeur du bois fraichement coupé à la scie circulaire, les vieux vêtements sacrifiés réimprimés pour l'occasion à la peinture ou l'enduit, et le plaisir ultime : voir son chez soi prendre la tournure que l'on désire.
Ce blog est un chantier. Pas de plan d'architecte. Juste quelques touches de couleurs, copeaux de bois et des projets plein la tête.


The Cinematic Orchestra - To Build A Home
le 5 mars 2009 à 11:26
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Est-ce la fin du début ou le début de la fin ?


Voilà.

Il fallait que je change d'environnement, que je change d'air.
Je finissais par me sentir un peu à l'étroit dans mon ancien blog, engoncée dans un rôle que je me suis moi-même attribué : Jen en goguette découvre la musique indé !

Mais ma vie évolue vitesse grand V et moi avec ! Je n'ai peut-être plus envie de passer mes journées à écouter goulûment de la musique et à en disserter de manière plus ou moins candide.

Ma vie illustrait la musique, mes matinées ensoleillées, mes journées tranquilles ou mes soirées exaltantes, mes coups de blues ou mes éclats de rire. Et aujourd'hui c'est la musique qui illustrera ma vie.

Je ne sais pas vraiment à quoi va ressembler ce blog, ni à quel rythme je vais le nourrir. je sais seulement que je ne veux pas me donner de contrainte, et qu'ici, les propos seront peut-être plus personnels qu'auparavant... ou pas.




Fleetwood Mac - Never Going Back Again
le 4 mars 2009 à 15:12
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