Il y a des amours qui ne sont pas des coups de foudre. Il y a des amours pour lesquelles il faut prendre le temps, douter, y revenir, les bouder, et puis les redécouvrir longtemps après, par hasard et soudainement ne plus s'en passer.
C'est ce qui m'est arrivé avec l'album de The Ting Tings, We Started Nothing. Alors, oui cet album est sorti depuis deux ans déjà, la pub Fanta qui a repris un de leur titre est devenue insupportable (ah non, en fait elle a tout de suite été insupportable), et tout le monde aujourd'hui se fiche bien de savoir ce que sont devenus les Tings Tings ("So 2008" m'a-t-on rétorqué aujourd’hui même...).
Oui, et bien moi qui suis une rebelle, une vraie, rock n' roll et tout et tout, je fais fi des modes, et me délecte de Great DJ, That's Not My Name, We Walk, Be The One... Cet album est rempli de tubes !
C'est un album purement pop, franchement eighties aussi (avec les grosses rayures et les épaulettes qui vont avec), aux sonorités à la fois rondes, electro et rugueuses, qui ne s'écoute QUE très fort, et trois fois d'affilée.
The Ting Tings - Great DJ
Mon écoute de We Started Nothing fut assez dissolue au départ. Mon premier souvenir doit dater de 2008, avec cette pub en dessin animé très moche. Autant dire que je n'étais pas franchement convaincue. Et puis, sans doute sans m'en rendre compte, j'ai du entendre régulièrement leurs titres, chez des amis, en illustration d’émissions télé, à la radio...
Mais le moment où je me suis arrêtée net sur un de leurs morceaux, c'est en visionnant la bande annonce du film que je ne manquerai pas d'aller voir à la fin de l'année : Scott Pilgrim Vs The World. Les toutes premières notes de cette bande annonce m'étaient pourtant déjà connues. J'adorais ces quelques notes de guitare qui annoncent que quelque chose va se passer, quelquechose de grand. Et je ne connaissais même pas le nom du groupe qui interprétait ce morceau ! Heureusement qu'elle était là pour me dire (comme une évidence) que c'était The Ting Tings qui interprètent Great DJ (que normalement vous écoutez en lisant ses lignes. Non ? Tant pis pour vous).
Depuis ce jour (c'était donc il y a plus de deux mois déjà), je me suis mise à écouter encore et encore ce titre. En boucle. Matin. Midi. Soir. Sans doute aussi la nuit dans mon sommeil. Dans mon bureau. Dans ma voiture. Dans mon bain. Dans ma cuisine. Une vraie obsession.
L'enthousiasme a fini quand-même par redescendre (un peu), et je me suis dit, il y a seulement une semaine qu'il serait peut-être malin que je m’intéresse aussi au reste de l'album...
[Le hasard aura voulu que c'est à ce même moment que j'ai découvert la série Glee, dont je suis devenue accro, mais c'est une autre histoire que je vous conterai un autre jour parce que sinon vous allez décrocher, déjà que je vous parle de mes obsessions névrotiques pour un groupe ringard, si en plus je vous explique en long en large et en travers que Glee, est une comédie musicale avec des paillettes et des vrais sentiments dedans, je crains que vous me preniez définitivement pour une fille...]
Où en étais-je ?
Ah oui ! J'ai donc décidé d'écouter l'album dans son entier et dans l'ordre. L'album commençant par le titre que je connaissais par coeur, je partais en terrain connu et rassurant.
Et les morceaux se sont enchaînés. Beaucoup étaient tout aussi efficaces et prenants que le premier. Il y eu même un ou deux titre plus posés.
Mais inexorablement, chaque titre (sans exception) me faisait bouger un pouce, la main, le bras, la tête, le pieds, les hanches...
Et sans m'en rendre compte je me retrouvais au beau milieu de mon bureau en train de danser en me prenant totalement au sérieux, comme si (au hasard) ma vie était une comédie musicale et que (en prime) j'étais the star.
Bref, cela fait donc une semaine, que je me prends pour Lisa Minelli travestie en Debbie Harry qui évoluerait dans un lycée du fin fond des Etats-Unis.
Voyez ma détresse !
Alors je ne vous demande pas d'aide finalement. parce que je me complais totalement dans cette névrose. Non, mon rêve, serait en fait que m'y rejoigniez....
Et les morceaux se sont enchaînés. Beaucoup étaient tout aussi efficaces et prenants que le premier. Il y eu même un ou deux titre plus posés.
Mais inexorablement, chaque titre (sans exception) me faisait bouger un pouce, la main, le bras, la tête, le pieds, les hanches...
Et sans m'en rendre compte je me retrouvais au beau milieu de mon bureau en train de danser en me prenant totalement au sérieux, comme si (au hasard) ma vie était une comédie musicale et que (en prime) j'étais the star.
Bref, cela fait donc une semaine, que je me prends pour Lisa Minelli travestie en Debbie Harry qui évoluerait dans un lycée du fin fond des Etats-Unis.
Voyez ma détresse !
Alors je ne vous demande pas d'aide finalement. parce que je me complais totalement dans cette névrose. Non, mon rêve, serait en fait que m'y rejoigniez....
The Ting Tings - That's not my name
6 commentaires:
Comme je te l'ai dit sur Twitter, je déteste ce groupe, mais vraiment. C'est typiquement le genre de musique que je ne supporte pas, catchy pour certains mais qui me donne des envies de meurtres à chaque écoute. Si dans deux ans tu te mets à écouter The Drums, tu sauras à quelle réaction t'attendre de ma part!
"leur titre est devenue insupportable" ah bah on est d'accord en fait :p
Ah ok, je vois que c'est viscéral chez toi. Ok ok je peux comprendre... Mais alors sur quoi tu te défoules toi ?
En ce moment Swans par exemple, ça chamboule bien la tête!
(mais sinon je me défoule assez peu, je suis très sage ;-)
Swans... Vu que je ne connais pas, c'est une bonne occasion de rattraper mon immense retard !
ah ben le contraste va être rude aves Ting Tings qui ont fait un bon album de pop "jetable" (mais que j'écoute encore comme quoi ...)
C'est parfois étonnant de voir comme certains album qu'on estime dispensables, finissent par s'installer durablement... Et inversement, certains pour lesquels on a la plus grande estime, qui se font oublier sur l'étagère.
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