vendredi 10 avril 2009

Dreams are my reality


Je ne connais quasiment pas Randy Newman.

Tout ce que je connais de lui c'est une seule chanson, "Short People", que j'adore. Je n'avais jusque là pas eu l'occasion ou l'idée de me pencher d'un peu plus près son son cas.
Heureusement, mon inconscient est là pour me rappeler les choses importantes. C'est ainsi que cette nuit j'ai rêvé de lui.
Incroyable !

Dans mon rêve, je connaissais bien sa discographie, j'avais même quelques disques de lui... Et d'ailleurs, j'en écrivais un post sur ce blog (et la fiction rejoint la réalité... bienvenue dans la Quatrième Dimension, tududududu...). Mon rêve était assez décousu -tout comme ce post. Je me souviens surtout d'une joie immense en sortant un disque vinyl de sa grande pochette bleue (un peu comme cette pochette de Donovan) où son visage apparaissait, en flou artistique (du plus bel effet) : il avait donc le visage et les cheveux très longs, comme le chanteur de Kiss pas maquillé. Bref, il ne se ressemblait pas du tout ! Oui, parce qu'évidemment j'ai vérifié ce matin : il a plutôt les cheveux courts et frisés et le visage rond... tout faux !

Le plus étrange dans cette histoire c'est que je me suis levée ce matin en ayant une chanson dans la tête (comme chaque matin, rien d'anormal), que j'ai immédiatement attribuée à Randy Newman, sans savoir si réellement c'était une des siennes.
Dix minutes avant de partir travailler, n'y tenant plus, j'ai ouvert deezer pour savoir à quoi ressemblaient d'autres morceaux de Randy, et si, par miracle le morceau que j'avais en tête était effectivement de lui.
J'ai découvert une tonne de titres plutôt jazzy, avec une voix de crooner désabusé qui m'a immédiatement tapé dans l'oeil (dans l'oreille, bon). Joie. Bonheur ! (petit beurre)
En revanche je n'ai pas retrouvé dans ces titres là le morceau que j'ai toujours en tête d'ailleurs. Et si ça se trouve c'est du Steevie Wonder... Hum.

Quoi qu'il arrive, cet après midi, je me plonge dans la discographie de Randy Newman. Comment ai-je pu passer à coté de lui ?!


Randy Newman - Short People

Le vendredi 10 avril 2009 à 10h36
(penser à ne pas écrire de si bon matin, c'est un peu n'importe quoi...)

EDIT
Papa, Maman, vous le connaissez, c'est lui qui interprète le générique de Monk.

Sinon, je n'ai toujours pas identifié le morceau que j'avais en tête ce matin, mais je ne désespère pas...

A part ça, chers lecteurs, si vous avez des conseils à me donner pour savoir quels albums écouter en particulier, je suis toute ouïe.
Merci !
Le vendredi 10 avril 2009 à 17h04
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mercredi 8 avril 2009

I can't get no...



Je suis déçue.
Décue.
Déçue.
Déçue.

Il y a quelques jours j'ai acheté un jean. Certain(e)s le font très régulièrement. Moi cela ne m'était pas arrivé depuis 15 ans au moins !

Je ne portais pas de jean parce que j'avais décrété (et je décrète énormément en matière de vêtements) que ça ne m'allait pas. Si la coupe n'est pas comme ci, ou si la taille n'est pas comme ça, ou encore si les poches ne sont pas là, "ça ne me va pas !" (na). Je ne suis pas particulièrement la mode, je suis toujours plus ou moins en décalage.

Comme je trouve que ce qui sort en ce moment (quel que soit le moment d'ailleurs, c'est ça la mauvaise foi) est moche et de toutes façons ne me va pas, et bien je traine les mêmes guêtres depuis des lustres (certaines confectionnées par ma propre mère !).

Bref, ma garde robe n'étant pas digne de la working girl parisienne et un peu (mais pas trop) branchée que je suis, il était grand temps que j'investisse dans le classique des classiques : le jean.
Premier écueil : je déteste faire les magasins. Qu'à cela ne tienne, je ferai mon shopping au chaud chez moi de mon ordinateur ! Pas de problème de nana hystérique qui hurle à la vue du nouveau top qui vient de sortir (oui on ne dit plus t-shirt ou chemise, c'est ringard), pas de contorsion dans une cabine d'essayage au rideau toujours trop court, pas de fond sonore radiophonique crachouillant une soupe qui reste dans la tête jusqu'à la fin de la journée, et surtout pas de copine bien intentionnée qui essaye de me persuader de ce pantalon moulant m'irait comme un gant.
Me voilà plantée devant le site d'un magasin de vêtements qui propose de choisir la coupe du jean que l'on cherche. Euh... Slim ? Bootcut ? Flare ? Bon, slim je vois, je connais les BB Brune moi madame ! Bootcut en revanche ça se complique... mais heureusement il y a un dessin pour illustrer ladite coupe : les chevilles ont l'air élargies. Flare me laisse perplexe... je ne vois pas vraiment de différence avec la coupe précédente si ce n'est que c'est un tout petit peu plus large... Ca doit être une subtilité d'initié...
A ce stade, je réalise que je vais passer pour une ignare vêtue de toile de jute depuis 15 ans. Et la suite ne va rien arranger.

Perdue devant un choix aussi immense, je me suis tournée vers l'initiateur de cette démarche, celui qui m'a répété tant de fois "Mais tu sais, je t'assure, le jean ça t'irait très bien. ", ajoutant même "tu te fais de fausses idées...", j'ai nommé Monsieur.
Et nous voilà à parler chiffons, teinte de toile, coupe, ceinture, revers ! Et tout ça n'était même pas surréaliste...
J'ai finalement arrêté mon choix après de longues hésitations.
Il ne restait plus qu'à attendre quelques jours que l'objet tant convoité et discuté arrive.

Et il est arrivé.
A plat sur le fauteuil il avait une bonne tête.
En l'enfilant j'ai commencé à avoir des doutes.
L'épreuve du miroir fut fatale : la taille très très très basse (autant dire fesses hautes) m'a subitement tassée (j'avais l'impression d'être à la fête foraine devant un miroir déformant), j'avais la sensation que je pouvais perdre ce pantalon à tout instant parce qu'en plus il baillait derrière. J'étais catastrophée.
Monsieur ne m'a pas vraiment crue quand je lui ai dit ma déception. Il a même tenu à ce que je lui montre ce désastre.
Il a vu.
Il n'a rien ajouté.
Je n'ai donc toujours pas de jean.

Je suis déçue, déçue, déçue !


Rufus Wainwright - Do I Disappoint You

Le 8 avril 2009 à 15h08
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